Créateurs d’entreprise : de quelles aides pourriez-vous bénéficier ?

Dans la plupart des cas, il est nécessaire d’avoir un capital si vous souhaitez lancer votre entreprise. Pourtant, il s’agit d’un obstacle auquel se heurtent de plus en plus de jeunes entrepreneurs. Faire la demande d’aides pour faciliter leur processus de création d’entreprises est alors la seule solution. En France, ces aides sont de différentes natures en fonction des profils des entreprises et de leurs promoteurs. Voici quelques pistes de financement à explorer si vous êtes dans le cas.

Aides fiscales et sociales pour créer son entreprise

Avec ces aides, les entrepreneurs peuvent profiter d’avantages divers dans la création de leurs entreprises. Pensez à voir ces services avant de vous lancer dans la recherche d’allègements de charges pour votre projet. Voici quelques-unes des aides sociales et fiscales disponibles :

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ACRE (Aide aux créateurs et repreneurs d’entreprises)

Le dispositif de l’ACRE succède à celui de l’ACCRE depuis 2019. Des profils très variés peuvent en bénéficier, et notamment les personnes en quête d’un emploi. Avec l’ACRE, vous bénéficiez d’un allègement de 50% au cours de la première année. Seulement, la demande doit se faire à travers le CFE auquel est reliée votre entreprise. Le délai légal est de 45 jours suite à la création de l’entreprise. Le demandeur de l’ACRE doit véritablement avoir le contrôle de l’entreprise :

  • Soit en ayant plus de 50% du capital ;
  • Soit en étant le dirigeant effectif.

JEI (Jeunes Entreprises Innovantes)

Les Jeunes Entreprises Innovantes sont également bénéficiaires d’avantages fiscaux, et d’autres formes d’allègements sociaux. Les premiers constituent une exonération d’impôt sur le revenu ou les sociétés à hauteur de 100% sur la première année. Au cours de la seconde, ce taux passe à 50%. Vous avez en plus une décharge concernant :

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  • La cotisation économique territoriale ;
  • La taxe foncière.

Certaines conditions vous font aussi bénéficier d’une diminution de charges sociales relatives aux salaires des employés. En cas d’éligibilité, ne négligez surtout pas le statut de JEI qui constitue une aide non négligeable à la création d’entreprise.

CIR (Crédit d’Impôt Recherche)

Cette aide s’adresse à une diversité de profils d’entreprise, et est relative aux actions de recherche fondamentale et appliquée. Les dépenses qui donnent droit au CIR sont les suivantes :

  • Les dotations aux amortissements des immobilisations dédiées à la recherche ;
  • Les frais du personnel de recherche ;
  • Quelques dépenses du fonctionnement et externalisées ;
  • Des dépenses particulières.

En cas d’éligibilité de votre entreprise, n’hésitez pas à postuler pour bénéficier de cette aide. Elle est très utile pour de nombreux créateurs d’entreprise.

Aides à la création d’entreprise pour les chômeurs

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Les chômeurs peuvent également bénéficier de plusieurs aides à la création d’entreprise. En voici quelques-unes auxquelles vous pourriez prétendre :

ARE (Aide au Retour à l’Emploi)

Certains demandeurs d’emploi sont aussi bénéficiaires d’allocations d’aide au retour à l’emploi. Dans ce cas, elles peuvent être gardées dans le cas où vous souhaitez créer ou reprendre une entreprise. L’ARE peut être vue comme une aide Pôle Emploi pour créer une entreprise. Ce n’est certes pas son but initial, mais vous pourriez en profiter. Vous devrez vous inscrire comme demandeur d’emploi pendant 12 mois, et vous conformer aux procédures requises.

Avec votre nouvelle activité, vous commencerez sans doute à avoir des entrées d’argent. Dans ce cas, il sera fait un nouveau calcul du montant de l’ARE dont vous bénéficiez. La dénomination de cette opération est le maintien partiel de l’ARE. Une fois que vous commencez à tirer un montant supérieur à votre ancien salaire de votre entreprise, les allocations s’arrêtent. L’objectif est de vous pousser à booster la croissance de votre entreprise, tout en vous impliquant financièrement.

Quelques formes juridiques autorisent la conservation complète de l’ARE. Il s’agit par exemple de la SASU, seulement pour une création ou reprise d’entreprise quand le président n’est pas payé. Cet aspect ne peut être prouvé que par un procès-verbal d’Assemblée Générale.

ARCE (Aide à la Reprise et Création d’Entreprise)

Il s’agit d’une aide dont le versement est fait par le Pôle Emploi. Pour en bénéficier, voici les conditions requises :

  • Être un demandeur d’emploi ;
  • Être éligible à l’ARE ;
  • Avoir l’ACRE (anciennement ACCRE).

Dans ce cas, il est possible de faire la demande de versement d’une portion de votre ARE en deux fois. Vous disposez ainsi de fonds pour :

  • La mise en place de votre trésorerie ;
  • Emprunter de l’argent à la banque ;
  • Acheter du matériel.

Le montant versé équivaut à 45% de la somme des ARE à laquelle vous pouvez prétendre. La moitié de ce pourcentage est l’équivalent du premier versement que vous recevrez. Après 6 mois, la seconde partie vous sera ensuite versée. La condition pour avoir droit à cette seconde partie est d’être toujours dans la même activité que vous avez initiée. Ce qui reste des ARE (55M%) sera repris si entre-temps vous ne poursuivez plus l’activité.

Voilà quelques-unes des aides dont vous pourriez bénéficier pour lancer votre projet d’entreprise dès maintenant.

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